Un VAE sous les 10kg à 12000€ https://www.ponomarets.com/
Y a t’il un marché ?
Mon gravel bike en carbone fait 9kg, et il ne me faut pas grand chose de force musculaire pour faire tranquillement plus que 25km/h avec…
(2000€ neuf, acheté d’occasion 1000)
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Lorsque le public se sera rendu compte que le carbone a transformé le vélo durable en vélo-déchet à usage unique, non-fiable et donc dangereux, et que personne ne veut de vélo carbone d’occasion (potentiels défaut structurels internes à la fois mortels et invisible) qui plus est de plus de 5-10 ans d’age (se fragilise avec le temps) alors plus personne n’achètera de carbone.
D’ici là…
Le carbone est la chose la plus triste qui soit arrivée au monde du vélo.
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coté USA : le PEBL 2.0 BetterBike dévoile le PEBL 2.0, un étonnant vélomobile électrique à pédales de 91 kg
Après l’ABS Bosch pour VAE voici un nouvel acteur : « L’ABS sera bientôt un standard sur tous les nouveaux vélos électriques » : pourquoi le monopole de Bosch sera bientôt de l'histoire ancienne
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Une newsletters australienne Four-wheeled two-seater pedelec can almost break the urban speed limit
cc @oliviercornet
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Récompensé par IGUS cette année : Zemmi / isicargo
Une solution logistique assez osée mais la petite vidéo sur leur page montre un beau freinage du tracteur Vowag…
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Cc @raph_cargolab et le projet Cargolab : Véhicule CARGOLAB — Communauté de la Fabrique des Mobilités
Pas vraiment à l’échelle des VELIS mais ça peut être une source d’inspiration pour les projets de plate-formes concernant l’interface avec les modules.
https://www.dlr.de/en/research-and-transfer/projects-and-missions/u-shift
Encore une autre approche de la mobilité.
Les Canadiens (ENVO Veemo) ont un plan de conquête mondiale pour les ATVs électriques:
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Être ambitieux mais prudent…
Mauvaise nouvelle pour Podbike
Je viens de l’apprendre, la grosse surprise et la claque !!!
Message facebook en français :
C’est le billet que nous n’avons jamais voulu écrire.
Après des années à rêver grand, à construire audacieux et à repousser les limites, nous avons le cœur brisé de vous annoncer que Podbike est probablement au bout du chemin. Le conseil d’administration a pris la décision incroyablement difficile de déposer le bilan et de cesser ses activités.
Nous avons donné tout ce que nous avions.
De la première esquisse à la première sortie.
Des nuits tardives dans l’atelier aux essais routiers sous la pluie.
Des lancements nerveux de crowdfunding aux applaudissements à chaque précommande.
Nous avons fait tout cela parce que nous croyions en quelque chose de meilleur - et vous aussi.
Nous ne sommes pas arrivés là sans nous battre.
Au fil des ans, nous avons accompli des choses dont nous sommes fiers : le lancement du FRIKAR Signature primé, puis du FRIKAR Plus, le début des livraisons en Norvège, en Allemagne, en Autriche, en Belgique et en Suisse, et la création d’une communauté passionnée de cyclistes qui croient vraiment en un nouveau type de transport durable.
Mais construire du matériel à grande échelle est difficile. Vraiment difficile. L’augmentation des coûts, les perturbations mondiales et les ventes plus faibles qu’espérées nous ont empêchés de continuer, même après avoir épuisé toutes les possibilités pour trouver une solution.
Nous sommes dévastés ! Pour nos clients qui attendent patiemment. Pour nos partenaires et nos fournisseurs. Et pour vous, notre communauté, qui nous avez portés plus haut que nous ne l’aurions jamais imaginé.
À ceux d’entre vous qui nous ont soutenus, qui ont partagé notre vision ou qui nous ont envoyé un message d’encouragement en cours de route : merci. Vous avez participé à quelque chose de rare et de courageux. Même si nous n’avons pas atteint la ligne d’arrivée, nous serons toujours fiers de la course que nous avons partagée.
De la part de toute l’équipe de Podbike, nous vous remercions d’y avoir cru. Nous y avons cru aussi !
Avec amour, respect et gratitude,
L’équipe Podbike
Ils semblaient si bien partis et si robustes, c’est fou. Peut-être encore trop en avance sur leur temps ? En tout cas je ne m’en serais jamais douté. Mais entre un bel objet et un produit industrialisé qui se vend, on néglige souvent le fossé qui existe toujours…
Trop novateur, trop de risques, la tirelire qui fond, …
Une légende qui s’arrête net !
(sauf repreneur?)
De mon coté, même si pour l’importance de la filière industrielle je voulais les voir reussir, ce n’est pas une surprise vu que je ne voyais pas comment ils pouvaient s’en sortir, sachant que:
- que leur Frikar ne pouvait pas vraiment plaire sur le marché des vélomobiles (trop lourd, transmission électrique, pas moyen d’aller vite musculairement, un ebike a max 25km/h, …)
- que le fait qu’il soit un véhicule pour un seul adulte, limitait complètement sa niche (hors famille, hors cargo, …)
- que le prix (respectable) a presque 10k€, limitait encore plus sa niche.
- une fabrication EU (au coûts forcement plus élevés)
Mais quand même, pour avoir essayé au SPEZI 2018, leur premier prototype, ca me rend triste.
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13’000 € le prix au final d’après mes informations… dissuasif.
J’en ai appris un peu plus :
- probablement grisés par le volume de précommandes (3800 fin 2022) et des investissements externes (plus d’un million, mais il aurait fallu 10x plus pour lancer une chaîne de production industrielle), ils se sont lancés dans le développement de leur propre assistance électrique ce qui a dû faire un méchant trou dans la caisse. C’est selon moi une erreur de débutant, un vrai cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire à savoir sortir de son cœur de métier et tenter de produire un composant complexe mieux que les spécialistes qui en vendent au moins 100x plus.
- la bulle complète c’est bien dans les pays nordiques, mais plus au sud c’est un vrai sauna au moindre rayon de soleil… Beaucoup d’essayeur.euses ont pris une claque lors de leur essai, grosse déception.
- les investisseurs ne sont pas fous : " nos principaux soutiens financiers souhaitent que nous commencions modestement avant d’apporter des fonds supplémentaires pour établir un centre de fabrication" → inutile d’espérer débuter la production d’un véhicule hors norme (donc risqué) en moyenne série, et ne parlons pas de grande série…
Conclusion : il est impossible de commencer grand ! Lever 1 million ne signifie pas grand chose et ne permettra pas de financer une chaîne de production d’un véhicule complexe similaire au Podbike, car elle coûte environ 10x plus ! Commencer petit signifie donc réduire au maximum l’outillage de production et les coûts de développement.
Seront donc prohibés les outillages coûteux sous peine de faillite :
- rotomoulage (moule grand format à 50’000 €)
- injection de pièces de plus d’1m de côté (moule à 10’000 € minimum)
- tout outillage supérieur à 2000 € ?
Seront aussi prohibés les investissement accessoires :
- développement de ce qui existes déjà : interface électronique complexe, moteur, puce électronique spécialisée, BMS, batterie, etc.
Seront par contre encouragés :
- analyse de risque tout au long du projet, permet de prévenir 80% des soucis et d’éviter 98% des pertes qui leurs seraient liés
- achat d’un maximum de composants à des fournisseurs spécialisés, même si ils semblent chers (jamais aussi cher que si on le fait soi-même)
- se concentrer sur LA spécificité du véhicule (1 ou 2 MAXIMUM, sinon on s’égare et cela signifie que le véhicule n’est pas si innovant que ça)
En bref lorsqu’on développe un véhicule il est interdit de développer autre chose qu’un véhicule, et lorsqu’un lance un produit disruptif il faut absolument se concentrer sur le cœur de ce produit, négliger ce qui est accessoire et produire au plus vite à coût contrôlé afin de renflouer sa trésorerie et rassurer les éventuels investisseurs.
Mais dans le fond tout ça sont des conditions de l’« usine distribuée » non ? Une erreur du Podbike a t’elle été de vouloir produire avec UNE usine type automobile ? Et dans un monde changeant, l’industrie aura-t-elle encore une place ? Ne vaut-il pas mieux revenir à quelque chose de plus « artisanal » ?
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