Projets issus AAP Usine Distribuée - MUAL - Usine à Vélo

Ce fil pour échanger sur les 2 projets retenus à l’AAP Usine Distribuée lancé en 2023 :
MUAL : Micro Usine Automatisée et Libre (MUAL) — Communauté de la Fabrique des Mobilités
Usine à vélo : à venir

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Le 2ème projet L’usine à Vélo distribuée : Usine à véhicule distribuée — Communauté de la Fabrique des Mobilités :+1:

[Passionnant] Développement d’un « système » d’analyse de l’état des véhicules utilitaires par Amazon … Un tel système pourrait aussi s’appliquer pour valider l’assemblage d’un véhicule réalisé de façon distribuée.

@gabriel.plassat et @cargo84 , pourrait-on avoir une meilleure idée du comment fabriquer de manière décentralisée des grandes pièces pour VELIS en matériaux naturel ou recyclables?

Aptera.us a du mettre un investissement d’au moins 100millions d’euro pour produite en Italie leur véhicule. Comment peut-on contourner ce problème de production a plus grande échelle?
(j’ai mon idée comment faire en Finlande, avec l’exemple du kinner-car, mais quid pour la France?)

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Pas simple… Il y a l’impression 3D mais pas avec des matériaux très naturels… Sinon composite avec fibre naturelle. Pour certains composants la centralité n’est pas un problème si il y a besoin d’outils coûteux. Voir comment l’outillage peut produire pour plusieurs véhicules.
La solution chassis tubulaire + peau en textile présente des avantages sur ce point car la machine de cintrage / soudure peut faire plusieurs chassis

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Il y a un 3ème lauréat à l’AAP Usine Distribuée : L’Usine Distribuée par CPM

CPM Indsutries produit notamment le four Lytefire qui nous intéresse à plus d’un titre car il s’agit d’une production en série d’un type de four à la base documenté en open source, et le four et la marque sont accessibles à la fois à l’achat en sortie d’usine mais également via l’autoconstruction ou l’achat à des artisans. Voici leurs licences : Licence - Lytefire.

Ça fait fortement écho à ce qu’on essaie de développer avec des vhélios accessibles à l’achat chez des artisans, en sortie d’usine ou à l’autoconstruction évidemment. Et en plus CPM utilise le vhélio comme support de ses travaux pour son projet d’usine distribuée.

Mais un point me questionne, sur le site de Lytefire, le modèle open hardware est critiqué pour son incapacité à protéger d’un dépôt de brevet par quelqu’un d’autre :thinking:

Les licences GPL et CC sont citées, pas la CERN OHL que nous avons choisie.

Je me demande ce qui les pousse à écrire ça… Chez Own Tech ils ont également opté pour la CERN OHL… cc @luiz.villa

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en effet pour le hardware, la licence CERN est généralement choisie

Quelqu’un a déjà utilisé une techno de ce genre Portable 3D Scanners - Creaform pour créer des modèles 3D , et pour comparer un ensemble de composants à un modèle 3D ?
Ce type de techno pourrait être utilisée pour valider l’assemblage distribué d’un véhicule.

Je connais bien ces scanners, j’en avais un à disposition chez un fabriquant de blindage forestier. L’acquisition de surface 3d est très rapide et pratique, par contre il y a un énorme travail de post-traitement derrière pour « boucher les trous » et reconnaitre les géométrie basique. Toutes surfaces à l’ombre du scanner va faire un trou dans le maillage. Une vidéo réalisée chez le client en question: https://www.youtube.com/watch?v=6xbnlVwfR5U&t=30s

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Bonjour,

je profite de la mise en place de notre site (pour l’instant très minimaliste) https://mual.fr pour poser mon premier message dans le forum. Il faut qu’on communique plus sur notre projet, ce qui n’est pas facile vu le temps qu’il nous accapare!

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Et pour répondre à un message de plusieurs mois: En ce qui concerne l’open hardware et les brevets, c’est en effet un problème qui revient souvent sur ces questions. Le principe des licenses libres est d’en quelque sorte « neutraliser » une propriété intellectuelle. Son propriétaire utilise une license pour renoncer à l’exercice de certains de ses droits. Mais encore faut-il avoir ces droits.

Obtenir un droit d’auteur est automatique, aussi on peut toujours poser une license sur un fichier informatique que l’on a créé. Mais sur un prototype ou un design, c’est loin d’être automatique! J’imagine que Lytefire a pu avoir des innovations au niveau des placements, angles et matériaux utilisés pour ses panneaux.

S’ils mettaient leurs fichiers de design en CERN OHL, cela concernerait les fichiers eux-même, mais les inventions brevetables, elles, ne seraient nullement concernées. Le risque étant qu’une personne s’empare de ces innovations, les brevette et attaque l’auteur original pour violation de brevets!

Il existe des moyens de se protéger contre ces brevets aggressifs, mais ils demandent une démarche pro-active auprès d’une autorité de propriété intellectuelle afin de mettre un design dans leurs bases en tant que « prior art ».