Comment l’innovation s’intègre dans la stratégie des organisations résiliantes? Ces entreprises ont la capacité de se réinventer constamment autour des business model ou modèle d’affaire qu’elles exploitent d’une part mais aussi parcequ’elles explorent de nouveau modèles d’affaires. Dans cet épisode nous parlons avec Yves Pigneur de la phase exploratoire de l’innovation.
Le projet FREE CAR PROJECT explore le sujet des modèles d’affaires automobile avec une voiture … gratuite …
=> Demain, l’auto mobile ? Six questions à Michael Oualid, porteur du Free Car Project — pop-up urbain, cabinet de conseil en prospective urbaine
=> Free Car Project » ////// THE FREE CAR PROJECT //////
Et si les conducteurs des véhicules intermédiaires étaient « rémunérés » quand le véhicule circule ? et si nous développions un commun permettant de certifier des km décarbonés/efficients ?
oh, nooon pas ce truc !
serpent de mer vieux de 20 ans basé sur le flicage de notre consommation (qui par ailleurs est une addiction qui contribue au probleme, pas la solution).
completement irréalisable et irréaliste (et pourtant je suis assez ouvert et tolérant dans ce domaine il me semble).
L’exploration de modèles économiques « incentifs » (on gagne des trucs quand on se « conduit bien » , cf transway, qui essaie depuis 20 ans aussi) ou leur alter-egos « répressifs » (aka rationnement,ZFE, imitations de vitesse, etc) sont déjà sur les étageres des administrations
dans le cadre de notre famille de véhicules, mon modèle mental me dit que THE barriere c’est de franchir le rubicon, sauter le pas, adopter ces engins… c’est là amha qu’il faut mettre le paquet (cf prime a la casse, primes diverses et variées du VE, locations ou don de VAE aux résidents d’uen agglo, etc…)
J’attends vos réactions controverses et un débat furieux
J’ai un peu du mal à comprendre le modèle économique de ce FREE CAR Project. S’agit-il de permettre l’accès à des véhicules « gratuitement » pour l’utilisateur en échange de données ? ou de permettre l’utilisation de véhicules à la demande ?
Pour ma part, je pense que les consommateurs sont très attachés à la possession de leur véhicule, je trouve que les gens aiment bien « avoir » une voiture synonyme pour eux de liberté et d’un potentiel de déplacement. Les seuls pour qui la voiture n’est plus une liberté sont les citadins en coeur de ville pour qui le vélo et les transports en commun sont beaucoup plus attractifs que la voiture avec ces embouteillages, ces coûts de parking etc…
Je pense qu’il faut effectivement comme l’évoque @nledouarec tout faire pour faire franchir le pas de tester au quotidien un véhicule alternatif. A mon avis, passer à un modèle où le véhicule est garanti vie avec une mise à jour permanente des composants non pas seulement software mais hardware pour garder les véhicules le plus longtemps au goût pourrait rassurer le consommateur qui n’aura pas à attendre une version plus développée du produit car la sienne sera mise à jour au fur et à mesure et aura un impact positif sur l’utilisation des ressources en ne refabriquant que les pièces qui en ont besoin
les transports en commun deviennent (rarement pour le moment) gratuits comme à Lille pour les moins de 18 ans. Si une voiture devient gratuite, j’ai tendance à dire, attention, y’a anguille sous roche. On m’a dit un jour : si un produit est gratuit, c’est le consommateur le produit.
« Droit d’auteur et culture libre » : un podcast sur
↓
– les bases du droit d’auteur
– expliquer les principales licences libres
– trouver des contenus libres
– utiliser des contenus libres en respectant leur licence
https://aperi.tube/w/5Aj7qfZhmpgBA1yfbjzreJ https://twitter.com/alainmi11/status/1556900082816954368/photo/1
Voici un tableau récapitulatif des aides pour l’acquisition d’un vélo. A prendre certainement en compte dans le modèle économique.
Article sur le sujet du « product-market-fit » par Philippe MEDA : 🔴 Timing technology push and market pull for incubation programs ! cc @benoitsanka
" The chasm is this critical disconnect between how early adopters and the early majority think. Crossing the chasm means that you deal with how most of what has been learned along the way might just be irrelevant. Your first customers are often not only unreliable but might also lead you into dead ends."
L’XD est donc un programme qui permet (ou doit permettre) de réduire le temps pour passer de l’excitation maxi (gartner) à la traversée du gouffre…
D’après Gartner, une certaine déception existe pour toute innovation. L’innovation doit malgré tout être acceptée par le marché pour se diffuser. Ce qui serait intéressant de savoir c’est pourquoi (ou comment) certaines innovations sont acceptées et d’autres non.
Bonjour,
J’imagine que tu parles de cela :
Pour percer, il faut qu’une innovation apporte un service qui n’existait pas auparavant.
Il faut aussi que cette innovation puisse être proposée à un prix que les gens sont prêts à payer.
Il y a aussi cette courbe là :
Tout à fait, la première courbe.
Toutes les innovations suivent cette courbe.
Sur les problématiques de l’extrème défi, je ne pense pas que l’on soit dans l’innovation. On est plus dans le changement sociétal et comportemental.
Dans Bruits de J.Attali… « les premières automobiles sont signées de carrossiers produisant des modèles en nombre limité et rémunérés suivant le principe de droit d’auteur. »
Une piste pour certains constructeurs de vélis pour construire de nouveaux modèles économiques et systèmes productifs
C’est a dire?
Comment passer du produit de luxe / de collection, a des vélis qui sont accessibles pour la plupart de la population? (avec tous les risques du passage industriel des prototypes aux chaînes de production (distribuées, collaboratives ou pas) en grande nombre?
Le modèle du droit d’auteur pourrait être intéressant pour certains constructeurs de vélis qui sont en fait des concepteurs de vélis. Un réseau de fabricants / assembleurs pour produire en rémunérant l’auteur. Cela permettrait d’engager l’aval de la filière tout en garantissant la protection de la propriété intellectuelle
En effet, un peu comme ci on avait les plans pour distribuer / déléguer la fabrication pas seulement d’un vhélio mais aussi d’un www.kinner-car.com, de manière que le créateur du kinner-car s’y retrouve lui aussi et ait un intérêt a autoriser la fabrication par d’autres.
Ça me plaît comme idée, je vais voir si ca pourrait se tester sur l’idée de mon prochain prototype.
Après au niveau de l*Europe, comment pourrait-on instituer ce droit d’auteur (de création), sans se faire doubler par les chinois (par exemple, récupérant les plans et produisant a bas coup de Chine pour vendre partout dans le monde) ?
Dans le même esprit, Lytefire propose des licences différentes (payantes) pour reproduire son four solaire : Licence - Lytefire
- Une pour les entreprises en capacité de produire et vendre un produit de qualité industrielle
- Une pour les artisans qui veulent autoconstruire leur four ou en construire pour d’autres artisans
- Une pour ceux qui veulent expérimenter un objet nouveau en partant du projet de base
Jusqu’à présent je ne crois pas qu’il y ait eu de problème de concurrence, et le produit s’exporte sur plusieurs continents.
CPM pourrait sans doute témoigner de ce sujet, elle a produit des fours Lytefire avec une licence.
Excellent ! Je ne connaissais pas ce produit. L’idée d’avoir plusieurs licences en fonction du type d’acheteur, de son statut est tout à fait possible. Ça serait bien d’organiser un échange avec Cpm et eux.
Super, c’est ce que je cherche pour le Baker-Prax.
Des vélis pour les artistes !! Des exemples d’artistes qui se déplacent autrement
On lance un appel à artiste ?