Bien qu’existants les VAE dits « rapides » (ou speed bikes) devraient selon moi bénéficier de nouveaux aménagements.
D’abord au sein de l’Administration publique et de l’homologation afin de porter leur vitesse max à 70 km/h (au lieu des insuffisants 45 actuels) ainsi que de les autoriser à circuler sur les pistes cyclables.
Ensuite et enfin de la part des manufacturiers (de batteries, de boîtes de vitesse et de moteurs principalement) afin d’avoir un engin dont :
a) la vitesse se ferait d’après un rapport sélectionnable au guidon (25, 30, 50 ou 70 km/h),
b) le pédalage (1 tour de pédalier chaque 8 secondes) serait encore plus posé que celui offert sur les actuels VAE. Il jouerait dans ce cas le rôle d’accélérateur indiquant qu’on souhaite avancer ou sinon ralentir voire s’arrêter. La batterie se chargeant de fournir quant à elle la puissance correspondant au rapport de vitesse choisi.
Ainsi, selon moi se justifient ces suggestions par le fait :
1/ qu’on ne peut pas avoir un vélo pour piste cyclable limitée à 25 km/h max. Puis un autre pour aller travailler roulant alors à 45 km/h afin de ne pas perdre de temps,
2/ que sur voies ouvertes à la circulation automobile, les VAE agacent quelque peu par leur lenteur (le pédalage cool préféré par les cyclistes se faisant souvent en deçà des 30 ou 50 km/h qui couramment sont les limites instaurées par la règlementation dans bien des rues et ruelles en centre-ville et/ou abords immédiats),
3/ qu’un peu plus loin, mais toujours en agglomération, la vitesse limite est souvent fixée à 70 km/h,
4/ et que sortant des mêmes agglomérations (pour se rendre à son travail situé à 10 ou 15 kms par exemple) sur routes ouvertes aux vents qui plus est, l’on peut souhaiter ni trop forcer ni non plus perdre de temps et être content de pourvoir rouler à 70 km/h.
Soulignant que ces aménagements ont pour buts :
- de mieux permettre aux cyclistes de s’incérer dans la circulation en faisant retomber la pression qui se ressent de plus en plus entre utilisateurs de voiture et utilisateurs de vélo,
- de conserver un peu du rythme imposé par nos différentes activités et où le déplacement est d’une grande importance,
- de sécuriser l’engin contre le vol et le vandalisme dans son cagibi ou dans son appartement ; ce qui n’est pas réalisable avec un scooter.