Beaucoup de choses ont été écrites à propos du MaaS (mobilité en tant que service). L’objectif de cette publication n’est pas de revenir sur cette nouvelle création de valeur mais plutôt de prendre en compte son impact réel sur l’environnement, qu’il soit positif ou négatif.
En effet, la diminution globale des émissions directes de GES ne peut se faire en misant sur une expérience numérique riche mais uniquement centrée sur l’utilisateur. Si pour un seul voyage au sein et en dehors des zones urbaines, vous êtes tenus d’utiliser plusieurs modèles de transport déjà existants, et qui pour la majeure partie d’entre eux ont causé l’émission de milliards de tonnes métriques d’émissions de dioxyde de carbone au 20e siècle, vous ne pourrez en aucune manière surmonter le défi de la réduction des émissions mondiales des transports routiers dues notamment aux trajets non groupés, aux déplacements à vide nécessaires à la réalisation de certaines prestations, au taux de remplissage non optimal des transports collectifs lourds dans les zones peu et moyennement denses, et à la problématique de congestion des voies routières.
Il y a bien une révolution des usages de la mobilité à opérer et la solution se trouve dans des systèmes de transport collectif de nouvelle génération destinés à s’aligner sur les objectifs sociaux et environnementaux. C’est à tous les sachants de la mobilité à travers le monde de se concerter et d’apporter des solutions concrètes pour relever tous les challenges liés au développement durable.